Oane de Surgères Visiteur
Nombre de messages : 30 Comté/Duché : Poitou Date d'inscription : 28/05/2011
| Sujet: Loin du boulot, sous un chêne, la plume ploie Jeu 31 Jan - 18:45 | |
| Venant d'essayer un affront attendu, la comtesse de Surgères fit demi tour devant les portes de la chancellerie ou les gardes lui avait barrer l'entrée. Me barrer m'entrée à moi ! me faire jetée dehors comme une malpropre, le goujat ! ah l'odieux personnage ! Apres tout ce que nous avons vécu ensemble... et dire que pendant des mois j'ai espéré... IL veut me jeter à la rie et bien je vais lui donner raison au Pair de France !La rage d'Oane en cet instant n'avait eu d'égal que l'amour qu'elle avait jadis porté à son "Protecteur". Elle attacha sa monture à un gros chêne et avisa une souche. la journée était belle malgré la saison. Un beau soleil réchauffait l’atmosphère. Elle ouvrit sa vieille sacoche en cuir élimée. Elle s'installa et bientôt gratta le parchemin de sa plume. - Citation :
- Vostre excellence Datan,
Vous risquez de m'attendre longtemps : Vous m'attendez à la Chancellerie où je ne peux plus rentrer ! En fait, plutôt que de vous expliquer cela par missive interposée, j'ai fait le déplacement pour vous voir. Le fait que les gardes ne m'ait pas laissée entrer m'a surprise et agacée.
Ensuite, vous me reprochez de ne pas etre davantage présente. Vous le savez, depuis que je fus limogée de mon poste d'ambassadrice extraordinaire, je n'ai plus de charge. Par deux fois vous m'avez demandée, vous et ce cher Edward Démias, ce que je voulais faire et par deux fois, je vous ai fais une proposition que vous avez refusée pour différentes raisons. Que voulez vous que je fasse de plus ? Ce qui est sur, c'est que de vostre coté, vous ne m'avez rien proposé. Enfin ... "dernier avertissement" Il fut un temps où nous étions amis, et pour ma part je vous ai accordé bien plus que cela pendant des mois ; il semble que ce temps soit révolu puisque vous vous adressez à moi pour me mettre dehors comme un vulgaire valet de ferme. Vous avez toujours su où me trouver et vous n'êtes jamais venu. D'où nos chemins divergents et d'où cette conclusion qui s'impose désormais :
Ni vous ni le Poitou n'ont onc eu besoin de moi, je fus dure de la comprenette mais cette fois Eureka !
Que le Très Haut protège nostre bel comté et vous éclaire sur le chemin des Justes vostre excellence Datan
Oane de Surgères
Oane relut la missive et hocha la tete. Elle dénoua un de ses rubans puis toula le parchemins et le referma avec son ruban bleu comem à son habitude. elle se releva rangea son matériel. La jeune femme retourna aupres des gardes en faction et tendit le parchemin.Donnez-le en main propre au chancelier. En main propre au plus vite.Puis, la jeune femme repartit sou le chêne détacher sa monture. Elle s'accrocha au pommeau et enfourcha la jument pommelée avant de la talonner. le nez en l'air, la De Surgères vit planer l'ombre d'un oiseau dans le ciel. Son coeur se serra : l'épervier n'était plus. | |
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